Drupal : pourquoi l'utiliser ?

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On ne le dira jamais assez, les années 2000 ont ouvert l’ère de l’Internet. Une période où tout va vite, et où l’innovation est à peine révélée au grand jour, qu’elle est immédiatement rendue obsolète par une technologie plus puissante, plus rapide, plus performante. Les sites Web deviennent monnaie courante, d’où la nécessité de développer des pages toujours plus créatives et originales, histoire de se démarquer et d’attirer les regards. Les créateurs de sites reçoivent donc des commandes toujours plus complexes et élaborées de la part de clients exigeants qui n’accordent qu’un délai très réduit. Il a donc fallu développer de nouveaux outils, plus performants, pour pouvoir permettre aux développeurs Web de répondre à cette demande qui se fait de plus en plus capricieuse. Nous allons justement parler de l’un d’entre eux : Drupal.

Qu’est-ce que le Drupal ?

Drupal est un système de gestion de contenu, ou CMS (comme Magento ou WordPress), libre d’accès à code source ouvert, et développé par Dries Buytaert, de l’université d’Anvers, qui se plaît à le qualifier d’assembleur de sites Web rapide. Conçu dans les débuts des années 2000, l’outil admettait déjà 500 000 utilisateurs en 2009 et équipait dans les environs des 1 % des sites un an plus tard. Cet outil a donc rencontré, pour ainsi dire, un franc succès. Il propose par ailleurs quatre niveaux d’utilisation.

On peut utiliser Drupal directement une fois installé et paramétré. Il permettra par la suite, après son enregistrement sur le site, de développer des sites au menu et à l’aspect relativement standard, efficace, mais sans plus.
Une simple personnalisation : en parallèle des options standards, le développeur peut dans ce cas procéder à la modification ou l’ajout de composants visuels comme une horloge ou des compteurs, en plus de la possibilité de mettre un thème au site. Mais pour certains, cette option reste tout de même un peu classique.
Extension par ajout interne : ici, nous parlons quasiment d’ajout et de modification de modules supplémentaires n’appartenant pas au noyau, c’est-à-dire qu’il n’est pas proposé par l’outil de base.
Extension et développement interne : à ce stade, l’utilisateur contribue directement au développement de l’outil dans son ensemble. Il est question alors de développer tous les nouveaux modules et de les proposer aux autres utilisateurs qui collaboreront pour son évolution.