Table des matières
Négliger de parler de ses angoisses
Dissimuler ou négliger de parler de ses sentiments peut intensifier la crise d’angoisse. Lorsqu’une personne choisit de garder pour elle ses peurs et ses inquiétudes, cela peut donner lieu à une accumulation de stress, ce qui déclenche souvent une réaction plus intense lors des futures crises. En discutant régulièrement avec des amis, des proches ou un spécialiste, on favorise l’expression des émotions négatives et on réduit le risque que ces dernières prennent le dessus.
Ignorer les symptômes précurseurs
Le manque de reconnaissance des symptômes précurseurs est une erreur courante. Des signes comme une augmentation du rythme cardiaque, une sensation de tension dans la poitrine ou des tremblements sont souvent prémisses d’une crise. Identifier ces premiers symptômes permet d’appliquer rapidement des techniques de relaxation ou d’autres méthodes pour prévenir ou atténuer la crise.
Apprendre à reconnaître les premiers signes
S’entraîner à détecter les signaux comme une respiration saccadée ou une sudation excessive peut être crucial pour prendre en main son état avant que la situation ne se complique.
Se focaliser uniquement sur des médicaments
Faire appel aux médicaments sans considérer d’autres formes de traitement peut limiter la possibilité de gérer efficacement les crises d’angoisse sur le long terme. Bien que les traitements pharmacologiques puissent être bénéfiques pour certains, ils sont souvent plus efficaces quand utilisés en combinaison avec des thérapies comportementales ou cognitives.
L’auto-jugement sévère
Se juger sévèrement après une crise d’angoisse est une réaction fréquente, mais contreproductive. Cette attitude peut renforcer le sentiment d’impuissance et nourrir la spirale de l’anxiété. Accueillir ses expériences avec compassion plutôt que critique améliore la résilience émotionnelle et facilite la récupération après une crise.
Pratiquer l’autocompassion
Consolider son estime personnelle par l’autocompassion aide à affronter les moments difficiles. Des pratiques comme la méditation centrée sur la bienveillance peuvent aider à changer sa perception de soi durant ces périodes de vulnérabilité.
Eviter les situations perçues comme déclencheuses
L’évitement systématique des situations anxiogènes semble rassurant, mais ce comportement peut réduire la capacité à lutter contre l’angoisse. S’exposer progressivement et de manière contrôlée aux situations redoutées (désensibilisation) est une stratégie éprouvée qui augmente la tolérance au stress et réduit l’intensité des crises sur le long terme.
Techniques de désensibilisation
Par exemple, si parler en public génère de l’anxiété, commencer par faire de petites présentations devant des groupes restreints est une façon de restaurer progressivement la confiance en soi.
Omettre de planifier des stratégies de gestion
Ne pas avoir un plan clair pour gérer une crise d’angoisse peut rendre la situation encore plus difficile. Il est essentiel de développer des stratégies personnelles adaptées qui peuvent inclure des exercices de respiration, des pensées rassurantes, ou même un lieu sûr où aller lorsque les symptômes apparaissent.
Élaborer un plan antidote
- Exercices de respiration : Apprendre et appliquer des techniques de respiration profonde.
- Méditation guidée : Utiliser des applications ou des audios dédiés à méditer durant des phases de stress accru.
- Contact avec la nature : Trouver un espace extérieur calmant pour se recentrer lors des montées d’angoisse.
Voici quelques éléments fondamentaux à vouloir éviter, tout en reconnaissant qu’il est aussi nécessaire d’adapter chacune de ces recommandations à sa propre expérience et à sa situation.